Expos-ateliers » Veilleurs de nuit

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  • Visuel de l'expo-atelier Veilleurs de nuit
  • Un enfant regarde un spécimen naturalisé (une effraie des clochers)
  • dessin d'un insecte nocturne
  • activité avec une pelote de réjection géant
  • figurine d'un escargot

Veilleurs de nuit

mar, 04/09/2012 - 09:30 - mar, 30/06/2015 - 17:30

Nous dormons la nuit parce que notre espèce fait partie de la grande majorité des animaux adaptés à la vie diurne. Mais un certain nombre d’espèces, au contraire, se cachent le jour et vivent la nuit. Et leurs sens se sont souvent développés tout autrement que les nôtres…

Avec la nuit qui tombe, la diminution des activités humaines entraîne une baisse sensible de la pollution sonore, la nature a de nouveau la parole. La lumière aussi s’amenuise. Êtes-vous prêt à réveiller vos sens et à partir à la découverte de cet étrange peuple de la nuit ?

L’expo-atelier Veilleurs de nuit s’articule en quatre zones agrémentées de missions ou de jeux de mise en situation qui permettent d’aborder toutes ces notions.

Louer l’expo-atelier

Superficie : environ 100 m2

Disposition : 3 variantes possibles

Alimentation électrique : minimum 2 prises de courant

Public : enfants de 6 à 12 ans - uniquement en groupe

Durée de la visite : 120 minutes

Accompagnement : visite animée en FR ou NL

Transport, montage et démontage assurés par le CBEN

Zone 1 : « l’antichambre »
  • Des enfants découvrent les représentations d'animaux nocturnes.
  • Parmi les animaux nocturnes représentés se trouvent une effraie des clochers, une sauterelle des ronces, un mulot sylvestre et un blaireau européen.

Dans une zone d’accueil, des représentations de différentes espèces nocturnes sont disposées telle une galerie de portrait :

Quel est le point commun entre toutes ces espèces ?

Quels avantages ont ces espèces en étant nocturnes ?

Sont-elles actives toute la nuit ou existe-t-il une ligne du temps de la nuit ?

Que signifient les mots nocturne, diurne, aube crépuscule... ?

Le décor est planté, l’aventure peut commencer !

Zone 2 : « la chambre noire » ou l’adaptation à la vie nocturne
  • Une activité où il faut reconnaître des odeurs
  • Un jeune hume un premier échantillon.

De nombreuses espèces se sont adaptées à l’obscurité de la nuit. Certains animaux ont nettement amélioré la sensibilité de leurs yeux, tirant profit de la seule lueur des étoiles, comme les rapaces nocturnes. D’autres, parfois les mêmes, utilisent d’autres sens plus développés comme l’ouïe chez les mulots, les chouettes ou bien sûr les chauves-souris et leur écholocation par ultrasons, l’odorat chez les hérissons ou les papillons de nuit, le toucher chez les musaraignes ou les blattes.

Cette immersion nocturne est l’occasion d’affiner des sens que nous considérons parfois comme mineurs. Et c’est donc dans une zone obscure que les élèves découvrent les adaptations à la vie nocturne qu’ont développées ces espèces. Quatre aptitudes y seront abordées : voir, entendre, sentir, toucher ! Pour chacune des aptitudes, une épreuve nous démontrera combien nous, peuple de la lumière, sommes démunis face à la pénombre.

Zone 3 : « la boîte loupe »
  • Des enfants complètent la fiche d’identité d’une espèce.
  • Une martre naturalisée

Huit espèces nocturnes et crépusculaires vont être passées sous la loupe. Ce sont des espèces que l’on peut rencontrer en ville, soit de manière régulière soit beaucoup plus rarement, mais qui toutes ont développé des particularités qui, espérons-le, amèneront les enfants à mieux les observer et surtout à mieux les protéger.

En attendant, dans cette 3e partie, ce sont les enfants qui, répartis en petits groupes, jouent aux scientifiques de la vie nocturne. Chaque groupe doit compléter la fiche d’identité d’une espèce en s’aidant soit d’une série d’indices soit du décor de l’exposition. Une fois les informations rassemblées, les groupes présentent tour à tour leur espèce.

Zone 4 : « le Labo » ou ce que nous révèlent les pelotes de réjection
  • Des enfants analysent le contenu d’une pelote de réjection géante.
  • Grâce au contenu de la pelote, les enfants identifient le rapace qui l’a régurgitée.

L’analyse des pelotes est très instructive. Elle permet de déterminer le régime alimentaire des différents rapaces nocturnes. Et de connaître les espèces de petits rongeurs présentes dans une région donnée.

À l’aide de pelotes de réjection géantes et d’un tapis servant de clé de détermination, chaque groupe d’enfants se voit confier une mission : découvrir quel est le rapace nocturne qui a régurgité cette pelote et quels sont les animaux qui lui ont servi de repas ?

Une manière ludique pour se familiariser avec les bases de la démarche scientifique.

Générique

Scénario et concept : Katelijne De Keysel, Claude Desmedt, Niko Schmit, Nathalie Vanhamme

Réalisation et montage : Pascale Golinvaux, Claire Goovaerts, Pascal Kileste, Danny Lieferinckx,

Liliane Verdurmen, Geneviève Yannart, la menuiserie et l’équipe technique du Muséum des Sciences naturelles

Graphisme : Claude Desmedt,

Lumière : Benoit Lambert

Mise en page du dossier didactique : Carine Ciselet

Coordination : Pierre Coulon

 

Et nos vifs remerciements à toutes les personnes qui nous ont apporté leur soutien dans la réalisation de cette exposition.

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