Le projet ThermoMap a débuté en septembre 2010, pour une durée de trois ans et est co-financé par la Commission européenne (FP7-ICT Policy Support Programme). Le but du projet est de réaliser une carte du potentiel géothermique peu profond en Europe.
D’ici à septembre 2013, le projet ThermoMap vise à promouvoir l’usage des informations sur l'environnement afin de développer des systèmes géothermiques superficiels à travers l'Europe. Beaucoup de données géographiques et géologiques existent actuellement au sein des pays membres de l’Union européenne mais ne sont pas accessibles au public. En combinant les données existantes, telles que les données pédologiques, hydrogéologiques… il est possible d’estimer le potentiel géothermique d’un site. Dans le cadre de ce projet, sera créé un outil de visualisation des ressources géothermiques et d’autres informations. La zone de travail se limite à 10 mètres de profondeur et les informations seront présentées dans un SIG, à une échelle moyenne et plus large.
Dans le cadre de ce projet, les données existantes seront analysées et harmonisées (géologie, hydrogéologie, pédologie, climat, occupation des sols, relief…) via des méthodes standardisées. Le but étant de calculer une valeur de potentiel géothermique pour trois niveaux de sol différents. De cette manière, il sera possible de disposer rapidement et à faible coût d’une information quant à la géothermie superficielle d’un site.
Les résultats de ce travail, ainsi que toutes autres données nécessaires, seront intégrés dans un Web GIS Open Source. Chacun des 9 pays membres participant au projet définira une zone « test » au sein de son pays. Pour cette zone, les données disponibles et la valeur de potentiel géothermique calculée seront présentées pour chaque parcelle cadastrale tandis que la carte au niveau européen sera à l’échelle 1:250 000.
Actuellement, 9 pays participent au projet (Allemagne, France, Islande, Hongrie, Roumanie, Royaume-Uni, Belgique, Autriche et Grèce).
Pour la Belgique, deux zones « test » seront traitées en détail afin de tenir compte au minimum de la diversité des terrains. Il s’agit des régions de Gand et de Liège.