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Biodiversité: Méduses

Méduse - Alain Norro

Les populations de méduses augmentent-elles dans le monde ? La question n’est pas encore résolue. Sur le plateau continental belge, les invasions de méduses peuvent poser problème pour deux raisons au moins : le tourisme et l’écologie marine. Au cours de l’été 2013, de nombreux vacanciers se sont ainsi fait piquer par des méduses dans notre mer du Nord. Mais la prolifération de méduses a aussi un impact négatif, moins visible certes, mais important, sur les larves de poisson et la chaîne trophique des mers.

Méduses et poissons se livrent une concurrence pour se nourrir de plancton. Mais les méduses apprécient aussi les larves de poissons, de même que certaines espèces halieutiques se nourrissent de méduses. Méduses et poissons vivent donc en symbiose. 

Le cycle de vie des méduses comporte une phase bentho-pélagique, avec une phase « méduse » (pélagique) et une phase « polype » (benthique).   Pour mieux comprendre le cycle de vie de ces organismes et formuler et tester des hypothèses, des observations systématiques sur le terrain s’imposent. Nous prenons conscience de l’existence des méduses lorsqu’elles s’échouent par bancs sur la plage mais nous ne savons pas comment elles prolifèrent en mer.  Un réseau d’observation a été mis en place en 2014. Tous les partenaires des garde-côtes belges recherchent les méduses et nous communiquent leurs observations.     

A la DO Nature de l’IRSNB,  nous développons des modèles biologiques pour reproduire le cycle de vie complexe de la méduse et comprendre l’origine et les raisons de la formation de bancs de méduses.  Nous utilisons actuellement un modèle lagrangien pour remonter jusqu’au site d’origine possible de la formation d’un banc observé sur terre.

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