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En ce qui concerne la Convention sur la diversité biologique, le DO Nature est impliqué à la fois au niveau international et au niveau belge. Sur le plan international, nous aidons au développement des positions de la Belgique et de l’Europe dans les domaines relatifs à la biodiversité. Par exemple, à l’occasion de la 12e Conférence des parties à la convention qui s’est tenue en 2014, nous sommes intervenus dans le cadre de différents programmes, notamment :

  • La biodiversité et la santé humaine sont liées de manière très étroite, que ce soit positivement (par exemple, découverte de médicaments potentiels grâce aux plantes, contribution de la biodiversité au maintien d’un environnement sain) ou négativement (par exemple, existence de nombre de parasites et maladies, comme la malaria). Un processus est en cours visant à tenir compte des différentes relations entre la biodiversité et la santé humaine, et à préparer des plans d’action en vue de gérer ces interactions pour renforcer la conservation de la biodiversité et en même temps améliorer la santé humaine ;
  • Les espèces invasives sont des espèces exogènes qui s’implantent et se répandent très efficacement dans des régions où elles ont été introduites par les humains, au point qu’elles peuvent mettre en danger d’autres espèces locales ou occasionner des dommages économiques. Lors de la dernière Conférence des parties, des directives volontaires ont été adoptées pour gérer les espèces invasives déjà introduites dans le passé (animaux de compagnie, plantes d’ornement), afin d’empêcher que celles-ci ne pénètrent dans des régions où elles ne sont pas censées se trouver de manière naturelle et ainsi éviter qu’elles ne deviennent finalement envahissantes ;
  • Les nouvelles techniques utilisées en biologie moléculaire permettent de produire des organismes et des substances totalement nouveaux. Parmi les nombreux exemples de techniques dites de « biologie synthétique », on peut citer la combinaison de gènes étrangers dans des bactéries pour produire des protéines complexes rares ou des protéines créées dans un but précis, ou encore la création de systèmes biologiques possédant des formes alternatives d’ADN-ARN ou des acides aminés non naturels. Dans un premier pas visant la gestion de tels organismes, la Convention a décidé de demander à tous les États d’adopter des procédures appropriées en termes d’évaluation et de gestion des risques, afin de réglementer la libération dans l’environnement de tout organisme né des techniques avancées de biologie moléculaire.
Couverture de la brochure "Zzzoom sur les abeilles" publiée en 2015

Au niveau européen et national, nous sommes impliqués dans la mise en application des règlements européens en rapport avec la biodiversité, comme la nouvelle réglementation de l’UE faisant suite au Protocole de Nagoya. Ce protocole a notamment pour objectif la protection de la biodiversité et du savoir indigène traditionnel contre la bio-piraterie, tandis que la réglementation de l’UE impose aux scientifiques et compagnies européens de respecter ce Protocole de Nagoya. Nous facilitons la rédaction de la Stratégie nationale belge en matière de biodiversité et nous organisons l’élaboration de rapports pour la convention concernant la mise en œuvre de cette stratégie. Une partie essentielle de ce travail consiste à rassembler des représentants de l’Etat fédéral et des Régions (Régions de Bruxelles-Capitale, Région flamande, Région wallonne) en vue d’arriver à des positions communes acceptées par toutes les parties, ce qui s’effectue via un groupe de pilotage mandaté par le comité interministériel sur l’environnement.

Une de nos missions les plus importantes est également de sensibiliser le public. Nous collaborons avec le Service public fédéral Environnement dans le cadre d’une stratégie active de communication sur des thèmes sélectionnés, tels que "Les abeilles" ou encore l’initiative « Je donne vie à ma planète ».

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